In Residence at Wasted Talent Studio 6-22 Feb 2025





Bodies of water called sounds, 2024
Photography Research Residency at Galerie HASY 2023-2024
With the support from the programme CAPSULE, the Ministry of Culture, the DRAC des Pays de la Loire, Ville du Pouliguen



“Prolonger son corps et embrasser l’univers”, 2020
Galerie VU’
Pigment Ink Jet Prints, variable sizes
Changing mat : UV print on silk




FR
(Phrase extraite du livre «Pour comprendre les médias» Marshall McLuhan)
Je m’interroge sur les moyens que nous inventons pour prolonger notre corps face à la contrainte ou à des situations extrêmes.
Dans le travail en grandes profondeurs ainsi que dans l’environnement spatial, le vêtement est un habitat. Quels gestes génèrent ces espaces et permettent-ils réellement d’aller à la rencontre de ce qui se trouve au-delà de soi et de ce que l’on connaît ?
Je présente ici les photographies extraites de cette recherche en les installant du mur au plafond afin de créer une installation immersive.
Les gestes pris en photo sont réinstallés de manière à créer une progression graphique des fonds marins vers l’espace et vice versa.
Le corps et le regard du spectateur sont invités à voyager à travers ces images. Nous pouvons suivre le mouvement et à notre tour nous prolonger et embrasser l’univers.
EN
(Sentence taken from Marshall McLuhan's book ‘Understanding the Media’)
I wonder about the means we invent to extend our bodies in order to adapt ourselves to constraint or extreme situations. When working at great depths and in the space environment, clothing is a habitat. What gestures generate these spaces, and do they really enable us to encounter what lies beyond ourselves and what we know?
Here I present the photographs from this research, installing them from wall to ceiling to create an immersive installation.
The gestures photographed are reinstalled to create a graphic progression from the seabed to space and vice versa.
The viewer's body and gaze are invited to travel through these images. We can follow the movement and in turn extend ourselves and embrace the universe.
Extract n°1, 2018
Feÿ Rencontres d’Art, Chateau du Feÿ,
Pigment Ink Jet Print on Dibond
Pane of Hand blown glass


«Le travail de Myriam Santos (1984,FR) s’intéresse aux capacités de l’homme à dépasser sa condition. Depuis 2016, elle suit un groupe de non-voyants et étudie la manière dont ils évoluent dans un environnement où la vision est primordiale. Extension de membres, apprentissage de langages différents, spatialisation adaptée, domestication des technologies... L’escrimeur qu’elle photographie pour ces Rencontres de Feÿ illustre, à sa manière, celui qui protège son corps tout en le prolongeant au delà de ses limites.» (...)
Sandra Barré
EN
“The work of Myriam Santos (1984,FR) focuses on man's ability to transcend his condition. Since 2016, she has been following a group of blind people and studying how they evolve in an environment where vision is paramount. Extending limbs, learning different languages, adapting spatialisation, domesticating technologies... The fencer she is photographing for these Rencontres de Feÿ illustrates, in his own way, someone who protects his body while extending it beyond its limits”. (...)
Sandra Barré
Galerie VU’
Pigment Ink Jet Prints on Dibond
Drawing on carpet, Vinyl print on glass, Hand blown glass

FR
« Cette relation (entre l’humain et l’oiseau sauvage «Honeyguide» pourrait remonter aux premiers jours de notre propre espèce » (cf How honeyguide birds talk to people , BBSRC Media, video youtube du 21/07/16)
EN
“This relationship (between humans and wild Honeyguide birds) could go back to the very beginnings of our own species”. (cf How honeyguide birds talk to people , BBSRC Media, video youtube du 21/07/16)
Solaris, 2017
Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Lyon
UV Print, Pigment Ink Jet Prints, Hand blown glass, Bee Hives


FR
Le titre Solaris est emprunté au roman de science fiction éponyme de Stanislas Lem qui décrit la quête de scientifiques venus de la terre pour explorer et obtenir un contact avec la planète Solaris.
Leur arrivée est décrite par un point de vue du haut (ciel) vers la planète située en dessous, cette dernière communique par des images réalisées dans la matière de ses océans.
J’ai installé au sol des photographies dont la compréhension des échelles et de la temporalité est volontairement brouillée. Où se trouve-t-on que regarde-t-on ? Posées au sol, le visiteur est confronté à la propre échelle de son corps afin de les observer.
EN
The title Solaris is borrowed from Stanislas Lem's science fiction novel of the same name, which describes the quest of scientists from Earth to explore and make contact with the planet Solaris.Their arrival is described by a point of view from above (sky) towards the planet below, which communicates through images taken in the material of its oceans. I've installed photographs on the floor that deliberately blur our understanding of scale and temporality. Where are we, what are we looking at? Placed on the floor, visitors are confronted with the scale of their own bodies in order to observe them.